Les psychothérapies analytiques et de soutien ou brèves
4) Les
Psychothérapies
On se pose souvent la question de ce
que c’est qu'une
psychothérapie?
Faire une démarche, consulter un
professionnel de la psychologie, c'est avant tout une décision personnelle pour
affronter ses propres difficultés personnelles. C’est aussi une promesse qu’on
se fait à soi même pour résoudre ses tracas ou ses ennuis. C'est aussi être
responsable et s’engager dans un processus de changement pour rendre votre vie
plus riche. C'est adopter le changement dans sa vie et accepter d’atteindre la
maturité soit d être adulte.
L’expérience d’une thérapie impose au
sujet une bonne dose de courage et des efforts assez contraignants. La psychothérapie est une démarche personnelle que vous faites
uniquement pour vous-même et le professionnel que vous choisirez pour vous
accompagner, est là pour vous aider à y voir plus clair.
Le thérapeute ne possède pas les
solutions, mais il sait comment vous accompagner, vous épauler, afin de vous
permettre de découvrir vos propres solutions et, vous aider à parvenir de
manière personnelle à transformer votre vie.
La psychothérapie se déroule habituellement
entre vous et votre psychothérapeute. Vous serez seul avec lui et vous le
rencontrerez à une fréquence variable (de 3 fois par semaine pour certaines
thérapies psychanalytiques à 1 fois par 2 semaines lorsque le processus est
bien engagé.
Les entretiens prennent des formes
variées et dépendront de l'orientation théorique et des techniques
thérapeutiques qui seront utilisées. Quelquefois, des exercices ou des
techniques de relaxation qui, une fois maîtrisées, peuvent s'effectuer sans la
supervision et l'accompagnement direct du thérapeute.
La durée de la thérapie est variable,
pouvant s'échelonner de quelques semaines à plusieurs années. Cette durée
dépendra aussi de vos objectifs, de l’importance de vos difficultés et du
pourquoi vous entreprenez cette démarche.
En tout temps vous pouvez demander à
votre thérapeute, de discuter avec vous de ces questions. Il doit pouvoir
répondre clairement, à vos interrogations avant que vous puissiez vous engager
avec confiance dans votre démarche psychothérapeutique.
Vous n'avez pas à poursuivre une
démarche avec quelqu'un avec qui vous ne vous sentez pas confortable.
C'est à vous de parler de votre
inconfort et de questionner votre thérapeute si vous ne comprenez pas bien ses
interventions ou le déroulement des rencontres.
Les différentes orientations théoriques :
Il existe un grand nombre d'approches
psychothérapeutiques en voici quelques unes:
Ø « L’orientation psychodynamique analytique : Fortement influencée par la
psychanalyse et faisant appel à la notion d'inconscient, ces approches
établissent un lien entre les difficultés actuelles et les expériences, les
conflits refoulés et non résolus de l'histoire personnelle. Le client est ainsi
amené à prendre progressivement conscience de l'influence des conflits
inconscients sur son fonctionnement actuel afin de les comprendre et de s'en
dégager. »
Ø « L’orientation existentielle
humaniste : Ces approches sont fondées sur
les capacités de l'être humain à diriger sa propre existence, à être l'auteur
de sa vie, à réaliser son plein potentiel. L'accent est mis sur le moment
présent, sur la capacité de la personne à prendre conscience de ses difficultés
actuelles, de les comprendre et de modifier en conséquence sa manière d'être ou
d'agir. La thérapie non-directive de Rogers, la Gestalt thérapie développée par
Perls. »
Ø « L’orientation Behaviorale
cognitive : Les professionnels de la psychologie qui
utilisent cette approche croient que les difficultés psychologiques d'une
personne sont liées à des pensées ou des comportements inadéquats qui ont été
appris dans sa vie de tous les jours. Une partie du travail consiste à analyser
les pensées ou les croyances erronées ainsi que les comportements que manifeste
la personne dans son milieu de vie, et de lui proposer l'apprentissage de
nouveaux comportements et pensées plus adaptés. La thérapie behaviorale et la
thérapie émotivo-rationnelle sont des approches psychothérapeutiques liées à
cette orientation. »
Les mécanismes de défenses
Ce sont des dispositions ou tendances inconscientes,
qui camouflent ou dissimulent ou déguisent la vérité, afin de nous protéger de
notre entourage, ou de ce que nous imaginons possible comme dangereux à notre
survie. Quand nous sommes transparents et conscients de ce que nous sommes, on
n’a pas peur et on est suffisamment courageux pour nous afficher tels que nous
sommes. On n’a pas peur d’être critiqué ou même jugé, rejeté ou isolé si notre entourage
nous estime peu.
Les mécanismes de défense ont été
démontrés admirablement par Freud, au tout début du 20ème siècle, grâce à la
méthode psychanalytique qu'il a développée pour mieux comprendre l'inconscient,
l'ego, des gens de toutes les cultures.
Parmi tous les mécanismes de défenses
qui existent, en voici 12 qui sont rencontrés plus fréquemment et ils seront
décrits brièvement. 12 mécanismes de défenses assez courants:
v la projection.
v
le transfert.
v
l'idéalisation.
v
la rationalisation.
v
la justification.
v
la compulsion de répétition.
v
la compensation.
v
le déni.
v
la dénégation.
v
le refoulement.
v
l'annulation rétroactive.
v
la transformation dans le contraire.
La
projection: Projeter sur
une autre personne ce que nous sommes incapable de voir ou d'accepter de
nous-même. Ex: dire que l'autre ne nous écoute pas, alors qu'en réalité c'est
nous qui n'écoutons pas sincèrement les propos de l'autre.
Le transfert: Transférer sur une personne les
caractéristiques agréables ou désagréables de quelqu'un d'autre que nous avons
connu, sans en avoir conscience. Ex: voir notre patron comme notre père.
L'idéalisation: Idéaliser une personne, la rendre
plus parfaite qu'elle l'est en réalité, afin de ne pas être confronté trop
rapidement à ce qui pourrait nous déplaire d’elle. Ex: sortir pour la première
fois avec quelqu'un et lui dire que c'est le prince ou la princesse que nous
attendions.
La
rationalisation: Expliquer
logiquement un comportement irrationnel que nous avons eu et que nous ne
comprenons pas (parfois, il s'agit d'une réactivation d'un traumatisme passé).
Ex: pleurer au moment où un parent repart chez lui après une visite et dire que
c'est parce qu'on vient de penser au film triste qu'on a écouté récemment (le
départ peut inconsciemment nous rappeler le départ ou la perte d'une personne
qui fut très précieuse pour nous).
La justification: Justifier, expliquer longuement
pourquoi nous avons fait quelque chose par peur d'être rejeté. Ex: arriver en
retard à un rendez-vous et expliquer pendant 15 minutes ce qui s'est passé.
.
La compulsion
de répétition: Répéter un
geste en apparence inutile par peur d'un accident ou d'un futur problème. Ex: laver
tous les jours des planchers déjà propres ou prendre 3 douches par jour (la pensée
inconsciente pourrait être :
je suis une personne sale, parce que
j'ai eu des comportements que je trouve inacceptables.
.
La compensation: Compenser un manque de satisfaction par une autre
satisfaction qui ne nous remplit pas vraiment. Ex: avoir envie d'un bon massage
ou d'une union tendre avec quelqu'un, et au lieu de faire les efforts
nécessaires pour trouver cette personne, manger tout un sac de biscuits.
Le déni: Nier la réalité de quelque chose
afin d'éviter une sensation pour l'instant trop difficile à vivre. Ex: passer
très près d'avoir un accident de voiture et dire que nous n'avons pas eu peur
que ce fut même "trippant";
La dénégation: Nier le lien
émotionnel ou intellectuel existant entre 2 situations confrontantes :se
voir refuser une promotion, aller se soûler dans un bar et dire que c'est juste
parce qu'on avait le goût de fêter.
.
Le refoulement: Refouler une émotion désagréable, ne pas l'exprimer, et
parfois en venir à être coupé d'un type d'émotion ou de souvenir. Ex: être
battu ou abusé par son père et faire comme si rien ne s'était passé, en venir à
oublier totalement cette histoire;
.
L'annulation rétroactive: Annuler imaginairement une action désagréable que nous avons
commise en posant un geste agréable par la suite. Ex: tromper son conjoint et
lui payer une semaine de vacances.
La transformation
dans le contraire: Transformer une
émotion désagréable par une émotion inverse. Ex: être jaloux d'un collègue d'étude ou de
travail et dire à tous combien nous sommes heureux pour lui.
Pour
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